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Le projet de génie écologique

Le module M56 – Mise en œuvre de projets de gestion, de valorisation et de préservation de la nature est un module intégrateur. Il s’appuie sur les apports de l’ensemble des autres modules, de même qu’il les nourrit.

 

Les apprentis sont placés par groupe de 3 à 5 et travaillent à répondre à une commande qui leur a été passée par un partenaire professionnel du territoire. C’est bien une véritable mission avec des enjeux et des attentes qui est confiée aux jeunes. Le projet est formalisé par la signature d’une convention entre le lycée Pommerit et la structure commanditaire.

 

Ce projet tutoré est conduit sur les deux années de formation. C’est donc un projet au long cours donnant une réelle possibilité d’approfondissement. Schématiquement, la première année est consacrée à la réalisation du diagnostic et à l’identification des stratégies d’intervention tandis que la seconde année est destinée à la planification de tout ou partie des opérations programmées.

 

Le projet de gestion écologique présente de multiples intérêts pour les apprenants :

- S’approprier par une utilisation personnelle des méthodes et des outils d’investigation naturalistes, de communication-médiation, de génie écologique, d’évaluation des résultats, de géomatique, etc. ;

- Vivre toute la démarche d’un projet de A à Z ;

- Apprendre à travailler en équipe ;

- Développer l’initiative et la responsabilisation ;

- Intégrer certaines réalités (contraintes économiques, attentes sociales, etc.).

 

Parmi les différents projets lancés depuis 2011 (année de la réforme de BTS GPN et de la mise en place de ce module), deux ont produits des résultats particulièrement remarquables :

 

Le projet de 2013-15 autour du réaménagement de blockhaus pour les chauves-souris (à la pointe de Guilben sur la commune de Paimpol) qui a vu l’affectation d’un budget de près de 25 000 € (commune et Fondation du Patrimoine) et dont la presse a fait à plusieurs reprises un très large écho.

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Le projet de 2011-13 autour de la canalisation de la fréquentation sur des falaises rocheuses littorales surpiétinées qui a reçu le soutien unanime du conseil municipal malgré les sévères restrictions d’usage proposées et qui a déclenché la passation d’un contrat Natura 2000 pour le financement des ganivelles, monofils, géotextiles et autres aménagements.

Le temps d’instruction du dossier Natura 2000 n’a toutefois pas permis au groupe d’apprentis porteur du projet d’assister à la réalisation des travaux survenue seulement deux ans plus tard. Du coup, ce sont des apprentis de la promotion suivante travaillant sur un projet similaire qui ont réceptionné ces travaux.

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Quelques projets vécus sont succinctement présentés dans le tableau ci-dessous et d'autres sont à voir dans la rubrique "Actualités".

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